La corruption dans les marchés publics nuit au développement économique et social du Cameroun. Lutter contre ce fléau pour construire un avenir meilleur pour nos enfants nécessite la participation de toutes les parties prenantes du système.
La corruption dans les marchés publics est un problème qui mine la bonne gouvernance du Cameroun et la confiance des citoyens envers l’État. Elle touche tous les domaines de la vie publique et freine le développement économique et social du pays.
La lutte contre la corruption devient donc une responsabilité partagée. Chaque partie prenante a un rôle à jouer à toutes les étapes des procédures de programmation, de passation et d’exécution des marchés publics : les citoyens, les soumissionnaires, la société civile, les médias et les autorités publiques.
Les citoyens pourraient lutter contre la corruption en restant vigilants et en signalant les cas de corruption dont ils ont connaissance. Les soumissionnaires quant à eux devraient accepter de se conformer aux normes d’éthiques strictes et ne pas payer de pots-de-vin pour gagner des marchés. La société civile pourrait non seulement promouvoir des mesures anti-corruption dans le cadre des campagnes de sensibilisation mais aussi surveiller les actions des pouvoirs publics et les dénoncer.
Les médias jouent également un rôle important dans la lutte contre la corruption. Ils pourraient éduquer les citoyens sur les dangers de la corruption et sur la nécessité de transparence et de responsabilité dans la gestion des fonds publics en publiant des articles de presse sur le phénomène.
Les pouvoirs publics ont une responsabilité particulière dans la lutte contre la corruption. Ils doivent être transparents et responsables devant les citoyens dans la gestion des fonds publics. Ils doivent surtout veiller au respect de la réglementation qui vise à prévenir la corruption et à punir les auteurs de ces actes.
La lutte contre la corruption est une responsabilité partagée car elle nécessite la participation de tous.